Je vais déterrer ce sujet, je l'ai lu en entier (les messages commencent à dater) mais je souhaite clarifier une paire de points qui me paraissent importants :
- la méthode de
Nuss ne génère
normalement aucune contre-indication pour les sports de combat : les os sont poussés et non cassés, ils conservent leur souplesse originale.
- la méthode de
Ravitch de Strasbourg fragilise peu le thorax. Les chocs trop violents (comme par exemple, un mag geri en plein plexus) sont à éviter car les os sont susceptibles de casser plus facilement (cela dépend évidemment de la souplesse naturelle du thorax, qui varie d'une personne à l'autre)
- la méthode de
Ravitch allégée de Lille fragilise le thorax en cela qu'elle consiste en une reconstruction cartilagineuse du thorax sur sa partie supérieure (la partie la plus proche de la peau, disons). Ainsi, les cartilages sont plus solides, donc plus
rigides et donc
moins souples, ce qui les fait casser plus facilement. Là encore, la souplesse naturelle du thorax fait varier le niveau de risque de cassure des os : un thorax naturellement souple emmagasinera davantage un choc qu'un thorax déjà rigide, cartilages ou pas.
Enfin, pour conclure : beaucoup de gens "normaux" se cassent les côtes, opération ou pas, et parfois sans que le choc soit si violent que ça. Je pense qu'il ne faut pas s'arrêter de vivre et craindre à tout va de se casser les os, cela arrive à tout le monde. Bien sûr, des os bien calcifiés seront de toute façon plus résistants, d'où l'intérêt d'une bonne alimentation (mais là, je ne fais que citer l'évidence).
Informations recueillies de consultations avec 3 chirurgiens thoraciques et lectures diverses, notamment le document publié par Nuss lui-même, et d'anciens documents décrivant la méthode de Ravitch (trouvables sur le net en cherchant un peu).
À titre personnel, je vais me faire opérer à Lille sous peu. J'adore le tennis et compte faire un break d'un an (donc 6 mois après ablation de la barre) avant de le reprendre tranquillement. J'espère que ça sera jouable car en plus d'adorer le tennis, j'aime frapper comme un bourricot
. Ensuite, de la natation car le tennis est de toute façon un sport asymétrique par nature ce qui surdéveloppe un côté au détriment d'un autre, chose qui est assez moche. Pour le saut en parachute, je vois pas pourquoi le thorax casserait comme ça, certes la pression serait forte mais elle serait exercée et donc absorbée sur l'ensemble de la cage thoracique, pas uniquement sur la partie cartilagineuse. Enfin, c'est la théorie. En tout cas, si l'occasion m'était donnée, je foncerais sans hésiter (après une paire d'années post-op, j'entends), un saut en parachute ne saurait être refusé
enfin bon je t'apprend rien 
mais quand même )
) et je peux dire que dans mon cas le travail des pectoraux a été payant !
